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la paix à mains nues de Philippe
Revelli
- La pêche
miraculeuse : Les enlèvements en Colombie de Alain
Devalpo
- Les
Oubliés de Bogota de Sandra
Liliana Sanchez
- Histoire de
la Colombie: De la conquête à nos jours de
Jean-Pierre Minaudier
La Rage au
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2008 OCTOBRE
2008 NOVEMBRE
2008 DECEMBRE
2008
LES ARCHIVES DE LA COLOMBIE OCTOBRE
2008
Mercredi 1er octobre 2008 : Après la
découverte de 23 corps, principalement de jeunes
gens, dans la province de Santander, le Bureau du
Haut Commissariat des Nations Unies
aux droits de l'homme (HCDH) en
Colombie a appelé lundi 29 septembre 2008 le
gouvernement à enquêter de manière approfondie
sur des allégations d'exécutions
extrajudiciaires.
Jeudi 9 octobre 2008 : Selon le
directeur de la police, le général Oscar
Naranjo, qui s'exprimait mercredi 8 octobre 2008
à Saint Pétersbourg en Russie lors de la 77e
Assemblée générale d'Interpol
(International Criminal Police Organization -
ICPO, Police criminelle internationale), se basant
sur des informations découvertes sur
l'ordinateur du numéro 2 des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie), créées
en 1964, Paul Reyes, tué lors d'un raid
colombien en Equateur le samedi 1er mars 2008,
selon lesquelles les FARC disposeraient de
cellules de soutien dans au moins 26 pays.
Vendredi 10 octobre 2008 : A la suite
de la grève des fonctionnaire de la Justice,
débuté le 3 septembre 2008, pour demander une
hausse de salaire, le président Alvaro Uribe a
décrété jeudi 9 octobre 2008 l'état
d'exception et éviter la remise en liberté des
détenus, faute de pouvoir prolonger leur
détention devant un juge. Plus de 2 000 détenus
ont été libérés depuis le début de cette
grève.
Samedi 18 octobre 2008 : L'organisation
de défense des droits de l'Homme, Human
Rights Watch (HRW), a publié
jeudi 16 octobre 2008 un rapport de 140 pages
intitulé "Briser l'étau ? Obstacles à la
justice pour les mafias paramilitaires en
Colombie" (en anglais : "Breaking the Grip? Obstacles
to Justice for Paramilitary Mafias in
Colombia") qui accuse le président
colombien Alvaro Uribe de
"freiner les efforts de la justice pour
enquêter sur les crimes commis par les
paramilitaires et leurs liens avec la classe
politique". Au cours des 2 dernières
années, la Cour suprême de Colombie a fait
d'énormes progrès dans ses enquêtes
d'investigation contre des membres du Congrès
colombien accusés de collaborer avec les
paramilitaires. Plus de 60 membres, pour la
plupart issus de la coalition d'Alvaro Uribe, ont
fait l'objet d'enquête. Ils ont commencé à
divulguer les détails de certaines atrocités
commises et cités le nom de leurs complices tant
politiques que militaires. Le rapport de HRW
dénonce également l'attitude du gouvernement
qui s'oppose d'une part à une réforme du
Congrès destinée à éliminer l'influence sur
les élus des paramilitaires, mais soutient
d'autre part des réformes constitutionnelles qui
élimineraient la compétence de la Cour suprême
pour ces dossiers.
Vendredi 24 octobre 2008 : A l'appel
de Centrale unitaire des Travailleurs (CUT,
Central Unitaria de Trabajadores de Colombia), premier
syndicat colombien, qui compte 500 000 affiliés,
une journée nationale de grève dans le secteur
public a été lancée jeudi 23 octobre 2008 pour
dénoncer "la criminalisation des mouvements
sociaux", par le gouvernement d'Alvaro Uribe et
demander la fin de l'Etat d'urgence imposé le 10
octobre 2008. La CUT a également dénoncé les
assassinats de syndicalistes (41 depuis le début
de l'année 2008) et réitéré son opposition à
un traité de libre échange avec les Etats-Unis.
Lundi 27 octobre 2008 : L'ancien
parlementaire, Oscar Lizcano, 63 ans, enlevé par
les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) le 4 août
2000, s'est enfui de son lieu de détention
dimanche 26 octobre 2008 en compagnie de son
gardien, "Izaza", qui a fait
défection. La France a accepté de lui accorder
l'asile, selon le président colombien Alvaro Uribe.
Mardi 28 octobre 2008 : Le Bureau
de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a
indiqué lundi 27 octobre 2008 dans un
communiqué que des membres de la tribu Baro,
menacée d'extinction, qui vivaient dans le
département de l'Amazonas, dans le sud de la
Colombie, ont fui vers la capitale régionale,
Leticia, à la suite d'une incursion d'un groupe
armé non identifié. L'OCHA a précisé que
"les déplacés ont du mal à se faire
enregistrer auprès des autorités, car ils n'ont
pas de pièces d'identité". Selon le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR), les Baro
sont en grave danger parce qu'ils n'ont pas
l'expérience de la vie urbaine. Et d'ajouter
que, dans le département de Putumayo, dans le
Sud-Est du pays, ce sont presque 60 familles
autochtones qui ont dû fuir après avoir subi
des menaces de l'armée.
Vendredi 31 octobre 2008 : Le ministre
de la Défense, Juan Manuel Santos, a annoncé
mercredi 29 octobre 2008 que "3 généraux,
11 colonels, un capitaine, un lieutenant, 4
majors et 7 sous-officiers ont tous été démis
de leurs fonctions dans le cadre de l'enquête
ouverte sur la disparition d'une vingtaine de
jeunes dans des quartiers pauvres du sud de
Bogota", la capitale, aux termes d'une
enquête lancée le 3 octobre 2008 après la
découverte des corps de 23 jeunes dans des
fosses communes dans la province de Santander.
L'armée colombienne avait indiqué que "ces
jeunes étaient morts au combat" dans les
rangs de la guérilla dans le département Norte
de Santander, dans le nord-ouest du pays. Selon
certains témoignages, l'armée colombienne fait
exécuter des civils "pour gonfler les
chiffres de guérilleros tués et obtenir ainsi
des récompenses". L'organisation de
défense des droits de l'homme, Amnesty
International, a dénoncé mardi 28
octobre 2008 ces pratiques dans un nouveau
rapport publié à Madrid en Espagne et intitulé
"Leave us in peace ! Targeting
civilians in Colombia's internal armed conflict"
("Laissez-nous en paix ! Les civils ciblés
dans le conflit armé interne en Colombie"),
et indiqué qu'en 2007, 330 exécutions
extrajudiciaires par les forces de l'ordre ont
été comptabilisées, contre 220 en moyenne en
2004 et 2006 et environ 100 en 2002.
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