- SOMMAIRE
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Genèse de
l'Etat mandataire : Service des Renseignements et
bandes armées en Syrie et au Liban dans les
années 1920 de
Jean-David Mizrahi
- Les
Identités meurtrières de Amin
Maalouf
- Enquête
sur un massacre de Amnon Kapeliouk
- De Beyrouth
à Jénine : Témoignages de de soldats
israéliens sur la guerre du Liban de Irit
Gal, Ilana Hammerman, Catherine Neuve-Eglise
(Traduction)
- Kamal
Joumblatt : Prophète et martyr d'un Liban
déchiré de Igor
Timofeev
-
JANVIER
2006 FEVRIER
2006 MARS 2006 AVRIL 2006 MAI 2006 JUIN 2006
JUILLET
2006 AOUT 2006 SEPTEMBRE
2006
OCTOBRE
2006 NOVEMBRE
2006 DECEMBRE
2006
LES ARCHIVES NOVEMBRE 2006 DU LIBAN
Mercredi 1er novembre 2006 : L'armée
libanaise a affirmé mardi 31 octobre 2006 dans
un communiqué "avoir tiré à partir de ses
batteries anti-aériennes sur les avions
israéliens survolant pendant plus d'une heure à
très basse altitude et de manière intensive
Beyrouth et le sud du Liban, où est déployée
la Force intérimaire de l'ONU (FINUL)". La
radio militaire israélienne a indiqué que les
vols s'inscrivaient "dans le cadre
d'opérations de routine de collecte
d'informations". Le représentant du
secrétaire général de l'ONU au Liban, Geir Pedersen, a
exprimé sa "profonde inquiétude face à la
poursuite des survols israéliens, qui
constituent une violation de la souveraineté
libanaise et de la résolution 1701" du
Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée le 11
août 2006 qui a mis fin aux hostilités entre le
Hezbollah et Israël, ajoutant que "la FINUL
a rapporté 8 violations de l'espace aérien lors
des 2 derniers jours". ** S'exprimant
sur la télévision du Hezbollah, Al-Manar, le chef
du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a
déclaré mardi 31 octobre 206 que des
négociations indirectes entre son groupe et
Israël concernant un échange de prisonniers
avaient débuté. Elle ont lieu par
l'intermédiaire d'un médiateur nommé par les
Nations Unies. Israël n'a pas commenté cette
information.
Mardi
7 novembre 2006 : Mohammad Reza Sheibani,
lambassadeur iranien à Beyrouth, a
proposé, lors dune entrevue avec le chef
de larmée libanaise, de lui fournir des
armes anti-aériennes modernes. Cette annonce
intervient alors que les survols du Liban par
larmée israélienne se poursuivent,
malgré le cessez-le-feu entre létat
hébreu et le Hezbollah, en vigueur depuis le 14
août 2006 et la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU.
Jeudi
9 novembre 2006 : Le Programme des Nations
Unies pour l'environnement (PNUE) a rendu
publique mardi 7 novembre 2006 une étude menée
du 30 septembre au 21 octobre, sur 32 sites au
nord et au sud du fleuve Litani au Liban, après
la guerre menée par Israël au sud Liban du 12
juillet au 14 août 2006, qui prouvent que
"l'armée israélienne a utilisé des
munitions au phosphore blanc mais pas d'uranium
appauvri". Le phosphore blanc peut
servir d'agent incendiaire, agent de protection
par écran de fumée, et comme un composant
d'arme antipersonnelle capable de provoquer des
brûlures graves. Il est aussi couramment
utilisé en tant que fumigène. Son utilisation
comme arme offensive est interdite par le
protocole III additionnel à la Convention sur certaines armes
classiques de l'ONU, signé en
1983, en tant qu'arme chimique. Le PNUE confirme
le nombre très important de bombes à
sous-munitions non explosées, lâchées par
l'armée israélienne dans les jours précédant
le cessez-le-feu. A l'occasion de l'ouverture de
la troisième conférence sur la Convention sur les armes
conventionnelles (CCAC, Convention sur certaines
armes classiques) qui s'est ouverte à
Genève le 3 novembre 2006 et qui durera jusqu'au
17 novembre 2006, Jan Egeland, Secrétaire
général adjoint aux affaires humanitaires, a
appelé "à maintenir le gel sur
l'utilisation de ces armes, qui touchent en
premier lieu les civils". La
conférence doit être marquée par l'entrée en
vigueur d'un protocole sur les débris explosifs
de guerre, qui oblige les Etats signataires à
déminer après un conflit les zones sur lesquels
ils ont déversé des explosifs, ou tout au moins
à financer un tel déminage. Plusieurs Etats,
comme l'Autriche, le Mexique et la Suède, ont
appelé la conférence à entamer la négociation
d'un nouveau protocole consacré aux
conséquences humanitaires des armes à
sous-munitions. Mais plusieurs pays, dont les
Etats-Unis, la Chine et la Russie, ont déjà
indiqué qu'ils ne souhaitaient pas un nouveau
traité contraignant sur les sous-munitions. Plus
de détails : Phosphore blanc contre les civils -
Comment les Etats-Unis ont pris Falluja - FRANCE : La ministre
de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a
annoncé mercredi 8 novembre 2006 devant l'Assemblée nationale, réunie
pour discuter le budget 2008, qu'une
"catastrophe a été évitée de justesse
par nos militaires" déployés au sein de la
FINUL, Force
intérimaire des Nations Unies au Liban, alors
que des F-15 israéliens s'étaient
"présentés en piqué" avant de
redresser immédiatement leur trajectoire
"ce qui est d'une façon extrêmement claire
une posture d'attaque correspondant normalement
à la délivrance de bombes ou au tir au
canon". Les militaires français qui avaient
"enlevé les caches de la batterie de
missiles", se trouvaient dans les conditions
"où ils doivent appliquer les tirs de
légitime défense". La ministre a précisé
que cet incident s'était produit le 31 octobre
2006. L'armée israélienne, en pleine violation
de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, persiste
à violer l'espace aérien libanais, malgré les
critiques de la communauté internationale.
Vendredi
10 novembre 2006 : 12 avions de combat
israéliens ont violé une nouvelle fois jeudi 9
novembre 2006 l'espace aérien libanais.
- Lundi
13 novembre 2006 : Le ministre des Affaires
étrangères, Dawzi Salloukh, le ministre du
Travail, Tarrad Hamadeh, le ministre de la
Santé, Mohammed Jawad Khalifeh, le ministre de
l'Energie et des Eaux, Mohammad Fneich, et le
ministre de l'Agriculture, Talal Sahil, 5
ministres chiites pro-syriens issus des
mouvements libanais du Hezbollah et de son allié
Amal, ont démissionné samedi 11 novembre 2006
du gouvernement du premier ministre Fouad Siniora, accusent
la majorité anti-syrienne de refuser de partager
le pouvoir. La Radio Internationale du Liban (LBCI) a
précisé que cette "démission est
intervenue après l'échec d'une réunion de
hauts dirigeants rivaux du pays dans la tentative
de parvenir à un accord sur la formation d'un
gouvernement d'unité nationale".
-
- Mardi
14 novembre 2006 : Après la démission des 5
ministres chiites du Hezbollah et du mouvement
chiite Amal, un sixième ministre proche du
Hezbollah a remis sa démission lundi 13 novembre
2006. Il s'agit du ministre de l'Environnement,
Yaacoub Sarraf. Le premier ministre Fouad Siniora a refusé
les 5 démissions. ** Malgré la
démission de 6 ministres, le gouvernement du
premier ministre Fouad Siniora, a approuvé lundi
13 novembre 2006 la création d'un tribunal
international chargé de juger les assassins de
l'ex-Premier ministre Rafic
Hariri , mort dans un attentat à la
voiture piégée à Beyrouth le 14 février 2005.
Le ministre de l'Information et porte-parole du
gouvernement, Ghazi Aridi, a affirmé que
"la réunion du cabinet est légale à 100
%", au moment où le chef de l'Etat, Emile
Lahoud, estimait que "le gouvernement avait
perdu sa légitimité constitutionnelle après la
démission des ministres chiites". ** FRANCE
: Lors d'un dîner au Sénat à
l'occasion de l'assemblée générale du Congrès juif mondial, le
premier ministre Dominique de Villepin a demandé
"l'arrêt des survols du territoire libanais
par les avions israéliens qui constituent une
violation de la souveraineté du Liban".
-
- Jeudi
16 novembre 2006 : Le président de la Chambre
des députés, Nabih Berri, chef du
mouvement chiite Amal, a affirmé que le
gouvernement de coalition pro-occidental du
premier ministre Fouad Siniora siégeait
en violation de la Constitution depuis la
démission de ses 5 ministres chiites.
-
- Vendredi
17 novembre 2006 : Michel Aoun, chef de
l'opposition chrétienne et allié du Hezbollah, a
demandé au Premier ministre Fouad Siniora de
démissionner après des "consultations
nationales" dont l'échec a provoqué le
départ de 6 ministres.
-
- Samedi
18 novembre 2006 : :Milos
Truger, porte-parole de la FINUL, Force
intérimaire des Nations Unies au Liban, a
annoncé vendredi 17 novembre 2006, que "la
FINUL a observé dans la matinée 14 violations
israéliennes de l'espace territorial libanais
dont 11 dans la zone de déploiement du bataillon
français dans le secteur central du Liban
sud" ajoutant que "les batteries
antiaériennes ont pris les mesures
préparatoires essentielles pour riposter, en
accord avec les règles d'autodéfense". La
FINUL a vivement protesté auprès des autorités
israéliennes contre ces survols
"inacceptables" et contraires à la résolution 1701 votée par
le Conseil de sécurité de l'ONU le 11 août
2006, qui a mis un terme, le 14 août 2006, à la
guerre lancée le 12 juillet 2006 par l'armée
israélienne après l'enlèvement de 2 soldats
israéliens. Le commandant de la FINUL, le
général français Alain Pellegrini, a
"fermement protesté auprès des autorités
israéliennes, à la suite de ces survols, leur
demandant de mettre fin à ces actions
inacceptables et en violation de la résolution
1701" du Conseil de sécurité de l'ONU. ** Un Casque
bleu belge a été très légèrement blessé
aujourd'hui au Liban par l'explosion d'une amorce
d'une sous-munition lors d'une
opération de déminage à Tebnine, une petite
ville située à une douzaine de kilomètres de
la frontière israélienne.
-
- Mardi
21 novembre 2006 : La Force intérimaire des
Nations Unies au Liban (FINUL) a
annoncé lundi 20 novembre 2006 avoir détruit
depuis le début du mois de septembre 2006 à 7
reprises des armes non autorisées au Sud-Liban.
Mercredi 22
novembre 2006 : Le ministre de l'Industrie,
Pierre Gemayel, 34
ans, membre de la majorité parlementaire
anti-syrienne, fils de l'ancien président, Amine Gemayel, et neveu
du président assassiné en 1982 Bachir Gemayel, a été
abattu à bout portant mardi 21 novembre 2006
alors qu'il était au volant de sa voiture sur la
route de Jdeidé dans la banlieue nord de
Beyrouth. La communauté internationale toute
entière a condamné cet attentat. L'ancien
président Amine Gemayel a déclaré que son fils
était "mort en martyr de sa cause" et
a exhorté ses partisans à ne pas chercher la
vengeance. Le président français Jacques Chirac sest
déclaré certain que "la volonté
dindépendance, de liberté et de
démocratie des Libanais en sortira encore
renforcée". Il a répété que Paris se
tenait "aux côtés du Liban pour la pleine
mise en oeuvre des résolutions du Conseil de
sécurité, notamment pour la création dun
tribunal international". Le département
dEtat américain a condamné
lassassinat de Pierre Gemayel et dénoncé
un acte de terrorisme destiné à intimider la
coalition gouvernementale. La Syrie a condamné
également cet assassinat le qualifiant de
"crime méprisable (qui) a pour objectif de
détruire la stabilité et la paix au
Liban". Plus de
détails : Communiqué de la Présidence de la
République française concernant l'assassinat de
Pierre Gemayel, ministre libanais de l'Industrie
Jeudi
23 novembre 2006 : La plupart des hommes
politiques, de toute confession, ont appelé tous
les Libanais, à se rassembler, jeudi 23 novembre
2006, pour "offrir des obsèques
populaires" au ministre de l'Industrie, Pierre Gemayel, 34 ans,
maronite chrétien, tué à bout portant le mardi
21 novembre 2006, sur la route de Jdeideh, au
nord de Beyrouth, la capitale, par des hommes
armés. 3 jours de deuil ont été décrétés à
partir de mercredi 22 novembre 2006. Philippe Douste-Blazy, ministre
des Affaires étrangères, représentera la
France aux obsèques de Pierre Gemayel. ** Le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est dit
"choqué" d'apprendre l'assassinat de
Pierre Gemayel, indiquant : "Ce meurtre de
sang-froid a été perpétré au lendemain d'une
séance du Conseil de sécurité au cours de
laquelle était étudié le rapport sur la
création d'un tribunal spécial pour le
Liban". Kofi Annan a souligné que "de
tels actes de terrorisme sapent la stabilité du
Liban", estimant qu'ils sont
"inacceptables" et qu'ils "n'ont
pas leur place dans une société ouverte et
démocratique". Il a conclu : "Les
auteurs et les instigateurs de l'attaque doivent
être traduits en justice pour mettre fin à
l'impunité". ** Le Conseil de sécurité de l'ONU a avalisé
mardi 21 novembre 2006 le projet de création
d'un tribunal international pour juger les
assassins de l'ancien Premier ministre libanais Rafic
Hariri , le 14 février 2005 à Beyrouth.
Vendredi
24 novembre 2006 : Plusieurs centaines de
milliers de Libanais ont participé jeudi 23
novembre 2006 à Beyrouth la capitale aux
obsèques du ministre de l'Industrie, Pierre Gemayel, 34 ans,
maronite chrétien, assassiné mardi 21 novembre
2006, sur la route de Jdeideh, au nord de
Beyrouth par des hommes armés. ** L'Agence
nationale d'information (National News Agency,
officielle) a rendu publique, jeudi 23 novembre
2006, un "appel à la grève générale des
commerces, dans le secteur industriel, bancaire,
agricole et touristique vendredi et samedi pour
protester contre le lâche assassinat (du
ministre de l'Industrie Pierre Gemayel) et contre
les divisions" lancé pour 2 jours par les
"associations économiques" du pays. ** Le
gouvernement doit tenir samedi 25 novembre 2006
une réunion avec, pour ordre du jour,
l'approbation du projet de création d'un
tribunal international chargé de juger les
assassins présumés de l'ancien premier ministre
libanais, Rafic Hariri, tué dans un attentat à
la voiture piégée à Beyrouth le 14 février
2005.
Lundi
27 novembre 2006 : Le Centre de coordination
d'action contre les mines (MACCSL,
Mine Action Coordination Center South Lebanon) a accusé
samedi 25 novembre 2006 Israël d'avoir posé des
mines antipersonnel au Liban lors de la guerre
menée par Israël au Liban sud du 12 juillet au
14 août 2006 après l'enlèvement de 2 soldats
israéliens. Cette accusation intervient après
l'explosion d'une mine vendredi 24 novembre 2006
survenu à Deir Mimas, au sud de Marjeyoun, qui a
grièvement blessé 2 experts en déminage
européens, ainsi qu'un médecin libanais. Un
démineur britannique et un autre bosniaque
travaillant pour une société basée à Londres,
dans le cadre dun projet de déminage
financé par les Emirats arabes unis, ont dû
être amputés dun pied après avoir été
blessés par une mine dans le même secteur. La
porte-parole du MACCSL, Dalya Farran, a expliqué
que la région de Deir Mimas avait été
déminée après la précédente occupation
israélienne du Liban-Sud, après le retrait des
troupes israéliennes en mai 2000. 151 Etats ont
ratifié et 3 autres ont signé la Convention d'Ottawa de 1997
interdisant lutilisation et la fabrication
de mines antipersonnel. 42 pays
ne sont pas signataires de la convention (Arabie
Saoudite, Arménie, Azerbaïdjan, Bahrein,
Boutha, Chine, Corée du Nord, Corée du Sud,
Cuba, Egypte, Emirats Arabes Unis, Etats-Unis,
Finlande, Géorgie, Inde, Iran, Irak, Israël,
Kazakhstan, Kirghizstan, Koweït, Laos, Lettonie,
Liban, Libye, Maroc, Micronésie, Mongolie,
Myanmar (Birmanie), Népal, Oman, Ouzbékistan,
Pakistan, Palau, Russie, Singapour, Somalie, Sri
Lanka, Syrie, Tonga, Tuvalu, Vietnam). Plus de
détails : Rapport du MACCSL pour le mois
d'octobre 2006 (format pdf, en anglais) ; les pays signataires de la
Convention d'Ottawa. ** Après une
réunion ministérielle extraordinaire, le
ministre de l'Information Ghazi Aridi, a annoncé
que le gouvernement a approuvé samedi 25
novembre 2006 la mise en place un tribunal
spécial qui jugera les auteurs de l'assassinat
de l'ancien Premier ministre Rafic
Hariri, le 14 février 2005 à Beyrouth.
Mercredi
29 novembre 2006 : La FAO a publié
mardi 28 novembre 2006 à Rome en Italie un rapport d'évaluation sur les pertes
subies par le secteur agricole libanais (format
pdf) (agriculture, pêche, forêts) au cours de
la guerre menée par Israël au Sud Liban entre
le 12 juillet et le 14 août 2006 après
l'enlèvement de 2 soldats israéliens, et qui
sélèvent à quelque 280 millions de
dollars. Au Liban-Sud, lagriculture
représente, dans lensemble, près de 70 %
du revenu des ménages. Plusieurs terres
agricoles ou pastorales ont été rendues
inutilisables du fait de la présence dobus
non explosés, notamment dans la partie sud du
pays où ce phénomène est vérifiable sur 25 %
des terres cultivées. Rien quau Liban-Sud,
le total des pertes financières (dégâts
matériels et récoltes perdues) est estimé à
environ 94 millions de dollars. Dans
lensemble, le total des pertes financières
infligées à la production agricole (hors pêche
et forêts) est estimé à quelque 232 millions
de dollars. Quelque 3 050 têtes de bétail à
lait, 1 250 taureaux, 15 000 têtes de caprins,
18 000 ruches et plus de 600 000 poulets de chair
ont péri au cours des hostilités. Les pertes
financières du secteur de lélevage sont
estimées à près de 22 millions de dollars. Les
pertes du secteur des pêches sont estimées à
9,7 millions de dollars et les pertes du secteur
forestier se situent autour de 16 millions de
dollars, principalement du fait de
limpossibilité déteindre les feux
de forêt durant les hostilités.
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