- SOMMAIRE
FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, 2006, ARCHIVES, JEUDI 11 MAI 2006
- JUSTICE
- MEMOIRE : Un colloque sur la
"Réhabilitation par la Cour de cassation du
Capitaine Alfred Dreyfus"
s'est tenu à Paris le 9 mai 2006 sous le Haut
Patronage du Président
de la République, Jacques Chirac. Il s'est
déroulé en association avec la Cour de cassation - plus
haute juridiction de l'ordre judiciaire français
- et sous la Présidence d'Honneur de Monsieur
Joseph Sitruk, Grand Rabbin de France et de
Monsieur Jean Khan, Président du Consistoire
Central de France. Se sont exprimés dans la
Grand'chambre de la Cour de Cassation, Jean Denis
Bredin de l'Académie Française, Pierre
Birnbaum, Professeur Emérite à l'Université
Paris 1, Alain Goldmann, Grand Rabbin,
Coordinateur de la Commission Culturelle, Robert Badinter, ancien
Président du Conseil Constitutionnel, Sénateur
des Hauts de Seine. Le capitaine d'artillerie
juif alsacien germanophone, Alfred Dreyfus, sera
condamné pour trahison, victime, selon ses
partisans juifs, dont Emile Zola, d'une
forfaiture judiciaire (1894-1906). Plus de
détails : Eté 1899 ; Le procès Dreyfus à
Rennes
SCANDALE CLEARSTREAM : C'est la
première fois depuis que l'affaire
"Clearstream" a éclaté à la mi-avril
2006, que le Président
de la République, Jacques Chirac, évoque
publiquement ce scandale le mettant directement
en cause, après le Premier ministre Doninique de Villepin. Après un
Conseil des ministres écourté, Jacques Chirac a
dénoncé mercredi 10 mai 2006, "la
dictature de la rumeur" et "de la
calomnie", réaffirmant son soutien à
Dominique de Villepin. "La démocratie, ce
n'est pas l'irrespect et l'exploitation jusqu'à
l'outrage de procédures judiciaires en cours, au
risque de faire le lit des extrémismes et de
désespérer les Français de la politique",
a prévenu le Chef de l'Etat. Les dernières
révélations de l'hebdomadaire satirique "Le Canard enchaîné"
affirment que le général Philippe Rondot,
entendu le 28 mars 2006 par les juges Jean-Marie
d'Huy et Henri Pons en charge de l'affaire
Clearstream, aurait déclaré que Jacques Chirac
a possédé un compte bancaire au Japon
crédité, selon la DGSE, de 300 millions de
francs. NDLR. La Direction générale de la
sécurité extérieure (DGSE) est le principal
service d'espionnage de la France. La DGSE a
remplacé le Service de documentation extérieure
et de contre-espionnage SDECE en 1982. Enfin,
dans les colonnes du quotidien "Le
Figaro", le général Rondot affirme n'avoir
jamais reçu d'ordre de Dominique de Villepin
d'enquêter dans l'affaire de la société
financière luxembourgeoise Clearstream sur le
candidat potentiel de la droite à l'élection
présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, Ministre
d'Etat, ministre de l'Intérieur et de
l'aménagement du territoire et président de
l'UMP. La mention "Fixation Sarkozy.
Méfiance" qu'il avait notée sur un carton
serait "une réflexion personnelle et non un
ordre d'enquêter". Lors de la rencontre du
9 janvier 2004 entre Dominique de Villepin, alors
ministre des Affaires étrangères, et le
général Philippe Rondot à laquelle assistait
le vice-président exécutif du groupe européen European
Aeronautic Defence and Space Company EADS NV,
Jean-Louis Gergorin, "le nom de Nicolas
Sarkozy a bien été prononcé lors de cette
conversation" mais il ne s'agissait pas
"d'un ordre d'enquêter". "Jamais
je n'ai manipulé de listes pour faire
apparaître le nom de Nicolas Sarkozy",
affirme le général de division Philippe Rondot,
69 ans. Une fausse information reprise au seul
profit politique de Nicolas Sarkozy, partie
civile du chef de dénonciation calomnieuse.
Jean-Louis Gergorin, 60 ans, vice-président
d'EADS, accusé d'être le corbeau dans l'affaire
Clearstream, a quitté son poste le 10 mai 2006,
"à sa demande", afin de pouvoir
"se consacrer à sa défense".
Jean-Louis Gergorin est précisément soupçonné
d'être l'auteur des envois de lettres anonymes
et des faux listings de Clearstream au juge
Renaud Van Ruymbeke, en mai et juin 2004. Plus de
détails : L'Affaire Clearstream 1 et l'Affaire
Clearstream 2, Source Wikipedia ; La domination du monde de Denis
Robert
SANTE : Le boeuf britannique, frappé d'un
embargo depuis mars 1996, à la suite de la
"maladie de la vache folle" (ESB, encéphalopathie spongiforme
bovine) qui s'était propagée au
Royaume-Uni, est de retour sur le territoire
français depuis mercredi 10 mai 2006. La France
avait définitivement levé le 3 mai 2006 par
décret publié au Journal Officiel l'embargo
sur la viande bovine britannique faisant suite à
une décision prise le 8 mars 2006 par l'Union
européenne de mettre un terme à ce dispositif
sanitaire. Tout le bétail vivant né à partir
du 1er août 1996 peut être exporté, de même
que la viande issue d'animaux abattus à partir
du 15 juin 2005. Avant l'embargo, Londres
exportait vers la France 80 000 tonnes de viande
bovine par an, soit l'équivalent d'environ 1 500
tonnes par semaine, selon le bureau français de
l'Office des viandes et du bétail de
Grande-Bretagne.
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