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IRAN, FIL-INFO-IRAN
©, 2008, ARCHIVES, JUIN, 2008
- Lundi
2 juin 2008 : Le ministre des Affaires
étrangères, Manouchehr Mottaki, qui s'exprimait
dimanche 1er juin 2008 à Téhéran a appelé les
Musulmans à "éliminer Israël"
ajoutant : "Plus que jamais, le régime
sioniste se désintègre de lintérieur. La
résistance islamique dans la région a brisé le
mythe de linvincibilité de ce
régime".
Lundi 9 juin 2008 : En visite
à Téhéran, le premier ministre Nouri al-Maliki a affirmé
dimanche 8 juin 2008, lors d'un entretien avec le
ministre iranien des Affaires étrangères,
Manouchehr Mottaki, que le gouvernement irakien
"ne permettra pas que l'Irak serve de base
pour porter atteinte à la sécurité de l'Iran
et de nos autres voisins".
Mardi 10 juin 2008 : Le premier
ministre irakien, Nouri al-Maliki, en visite à
Téhéran, a été reçu lundi 9 juin 2008 par
layatollah Ali Khamenei, guide
suprême de la République islamique dIran.
Ce dernier a estimé que "la présence des
occupants en Irak, particulièrement celle des
forces américaines (...), est le principal
obstacle à son unité". L'Ayatollah a
précisé "qu'aider l'Irak est un devoir
religieux".
Jeudi 12 juin 2008 : Le
président Mahmoud
Ahmadinejad a déclaré mercredi 11
juin 2008 au cours d'une conférence, avant la
visite à Téhéran prévue ce week-end, du Haut
représentant de l'Union
européenne pour la politique
étrangère et de sécurité commune Javier
Solana, que l'Iran "n'entend pas renoncer à
son programme nucléaire ni suspendre les travaux
d'enrichissement d'uranium malgré les avantages
économiques promis en échange par les Six"
médiateurs internationaux (les 5 membres
permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, la
Russie, les Etats-Unis, la France, la
Grande-Bretagne et la Chine) plus l'Allemagne)
précisant : "Certains Etats estiment que
notre pays a besoin de leur assistance et disent:
"Si vous renoncez (à vos droits dans le
nucléaire civil), nous vous offrirons des
avantages"... Si vous supposez que par de
telles promesses vous pouvez acheter la dignité
de notre pays, vous vous trompez". Mahmoud
Ahmadinejad a conclu : "Le peuple iranien ne
sera jamais débiteur de l'Occident. Nous
n'échangerons pas notre dignité contre quoi que
ce soit". Javier Solana doit remettre aux
autorités iraniennes une offre de coopération
des grandes puissances en échange d'une
suspension du programme nucléaire de Téhéran. **
Abbas Palizdar, fonctionnaire, qui
avait, lors dun discours à
lUniversité de Hamedan (centre) le 27 mai
2008 dénoncé la corruption chez des religieux
conservateurs de premier plan, dont
lex-président Akbar Hachémi Rafsandjani,
un responsable de la prière du vendredi à
Téhéran layatollah Mohammad Emami
Kachani, lex-président du Parlement Ali
Akbar Nateq Nouri et lancien chef du
pouvoir judiciaire layatollah Mohammad
Yazdi, et accusé les autorités davoir
assassiné 2 hauts responsables du régime, a
été convoqué devant le tribunal de la Fonction
publique mercredi 11 juin 2008 et inculpé
dirrégularités financières, diffusion de
mensonges et trouble à lordre public. Il a
été incarcéré après l'audience.
Samedi 14 juin 2008 : Le Haut
représentant de l'Union européenne pour la
politique étrangère et de sécurité commune,
Javier Solana, est arrivé vendredi 13 juin 2008
à Téhéran pour une visite de 2 jours, au cours
de laquelle il proposera samedi 14 juin 2008 aux
autorités iraniennes une offre de coopération
des grandes puissances en échange d'une
suspension du programme d'enrichissement
d'uranium. Le président Mahmoud
Ahmadinejad avait déclaré mercredi 11 juin 2008
au cours d'une conférence, que l'Iran
"n'entend pas renoncer à son programme
nucléaire ni suspendre les travaux
d'enrichissement d'uranium malgré les avantages
économiques promis en échange par les Six"
médiateurs internationaux (les 5 membres
permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, la
Russie, les Etats-Unis, la France, la
Grande-Bretagne et la Chine) plus l'Allemagne)
précisant : "Certains Etats estiment que
notre pays a besoin de leur assistance et disent:
"Si vous renoncez (à vos droits dans le
nucléaire civil), nous vous offrirons des
avantages"... Si vous supposez que par de
telles promesses vous pouvez acheter la dignité
de notre pays, vous vous trompez". Mahmoud
Ahmadinejad a conclu : "Le peuple iranien ne
sera jamais débiteur de l'Occident. Nous
n'échangerons pas notre dignité contre quoi que
ce soit".
Lundi 16 juin 2008 : Le
porte-parole du gouvernement iranien Gholam
Hossein Elham a rejeté samedi toute suspension
de l'enrichissement d'uranium dans son pays,
malgré les nouvelles propositions présentées
par le représentant de la politique étrangère
européenne Javier Solana.
Mardi 24 juin 2008 : L'Union
européenne a décidé lundi 23 juin 2008 de
durcir les sanctions à l'encontre de l'Iran qui
refuse de renoncer à son programme
d'enrichissement d'uranium. Ces nouvelles
sanctions visent notamment la banque commerciale
Melli, première institution financière
iranienne avec quelque 3 100 succursales, dont 16
à létranger, dont les activités en
Europe, concentrées à Hambourg, Londres et
Paris, devraient être interdites dès
lentrée en vigueur de ces mesures, avec
leur publication au Journal officiel de
lUnion Européenne. 20 nouveaux noms et 15
entités supplémentaires ont été rajoutés à
la liste des personnes et organisations
iraniennes frappées dinterdiction de visas
et de gel de leurs avoirs en Europe.
Mercredi 25 juin 2008 : Après
l'adoption lundi 23 juin 2008 par l'ONU ainsi que
les dirigeants de la mission citoyenne et
policière de l'Union européenne de nouvelles
sanctions à l'encontre de l'Iran qui refuse de
renoncer à son programme d'enrichissement
d'uranium, le ministère des Affaires
étrangères iranien a déclaré mardi 24 juin
2008 dans un communiqué que "l'approche
illégale, discriminatoire et contradictoire (de
l'Union Européenne) alors que sont étudiées
des propositions (de règlement de la crise) est
sans valeur et est fermement dénoncée". Le
document ajoute : De telles mesures
"gaspillent les opportunités des Européens
et ne créent pas un climat propice pour régler
les problèmes par des voies diplomatiques".
Vendredi 27 juin 2008 : Mahdi
Safari, vice-ministre iranien des Affaires
étrangères, s'exprimant mercredi 25 juin 2008
dans une interview publiée par un quotidien
autrichien "Die Presse", a indiqué que
"l'Iran allait retirer ses avoirs placés
dans lUnion européenne en réponse au
nouveau train de sanctions imposées par les 27
à son encontre", soit environ 100 millions
de dollars. L'Union européenne avait décidé
lundi 23 juin 2008 d'imposer un renforcement des
sanctions à l'encontre de l'Iran qui refuse de
stopper son programme d'enrichissement d'uranium.
Lundi 30 juin 2008 : Le
commandant de l'unité d'élite iranienne des
Gardiens de la révolution islamique (Sepah-e
Pasdaran), le général Mohammad Ali Jafari, a
indiqué samedi 28 juin 2008 à Téhéran que
l'Iran dispose de missiles capables de frapper
n'importe quel point d'Israël au cas où une
attaque était lancée et qu'il mettrait en place
des contrôles sur le trafic maritime dans le
détroit d'Ormuz, point de transit de 40 % du
pétrole mondial. Mohammad Ali Jafari s'est dit
peu convaincu que "les Etats-Unis se
décident à une agression contre l'Iran sans
participation du régime d'occupation
(israélien)" affirmant que s'ils
entreprennent ensemble "une quelconque
démarche contre les intérêts de l'Iran, tout
le territoire contrôlé par ce régime sera
automatiquement menacé". Il a conclu :
"Les Etats-Unis ne se sont pas encore
décidés à une guerre contre l'Iran étant
donné qu'ils ne peuvent prévoir ni les
résultats ni le cadre temporel de cette guerre.
Ils savent que s'ils lancent la guerre, ils ne
pourront jamais y mettre fin de leur plein
gré".
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