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ARCHIVES PAYS-BAS FEVRIER 2004
- Jeudi 12 février 2004 : La
procureure générale du Tribunal Pénal
International pour l'ex-Yougoslavie,
TPIY, Carla Del Ponte, a affirmé
mercredi que "d'après des
informations crédibles" l'ancien
chef des Serbes de Bosnie Radovan
Karadzic et son général Ratko Mladic,
inculpés en 1995 de crimes de guerre et
crimes contre l'humanité dans le conflit
bosniaque de 1992 à 1995, et en fuite
depuis 8 ans, se trouvent à Belgrade,
déclarant à des journalistes :
"Ainsi, Belgrade est à présent un
refuge pour nos fugitifs". Mme Del
Ponte a demandé à l'Union européenne,
à la Russie et aux Etats-Unis
"d'augmenter la pression sur la
Serbie et la Bosnie-Herzégovine pour
qu'elles livrent les fugitifs". Le
premier ministre de la
Serbie-Monténégro (ex-Yougoslavie),
Zoran Zivkovic, a fermement rejeté les
affirmations de Mme Del Ponte indiquant
"qu'elles ne contiennent aucune
preuve permettant aux organes de
sécurité de la Serbie d'arrêter les
suspects recherchés".
Vendredi 13 février 2004 : Le
général français à la retraite
Philippe Morillon, commandant la FORPRONU en
Bosnie en 1992, 1993, a témoigné jeudi
au procès de l'ex-président serbe
Slobodan Milosevic devant le Tribunal
Pénal pour l'ex-Yougoslavie déclarant
qu'il "avait personnellement
prévenu le président yougoslave des
risques de massacres à Srebrenica".
Mercredi 18 février 2004 : Le
parlement a approuvé mardi une
proposition de loi prévoyant l'expulsion
de 26 000 demandeurs d'asile arrivés
avant le 1er avril 2001. Le Conseil des
Eglises des Pays-Bas et les organisations
de défense des droits de l'homme sont
fortement opposés à ce projet.
Jeudi 19 février 2004 : Alors
que la Cour Internationale
de Justice
(CIJ) de La Haye doit débuter à partir
du 23 février les débats sur la
légalité du tracé du mur de sécurité
entre l'Etat hébreu et la Cisjordanie,
suite à une résolution adoptée par
l'ONU par 90 voix pour, 8 contre
(Australie, Etats-Unis, Ethiopie,
Micronésie, Israël, Iles Marshall,
Nauru et Palau) et 74 abstentions, les
Etats-Unis et plusieurs pays européens
ont indiqué qu'ils n'enverraient pas de
représentants assister aux débats.
L'CIJ a indiqué que 13 pays (Jordanie,
Algérie, Soudan, Arabie saoudite,
Turquie, Cuba, Belize, Afrique du Sud,
Madagascar, Sénégal, Bangladesh,
Indonésie et Malaisie), ainsi que
l'Autorité palestinienne qui s'exprimera
la première, la Ligue arabe et
l'Organisation de la conférence
islamique (OIC), participeront à la
présentation orale des arguments.
Israël a indiqué qu'il ne se fera pas
représenté considérant que CIJ n'est
pas compétente sur ce dossier. Toutes
les organisations juives assisteront aux
débats dont des représentants du
Congrès juif mondial et européen.
** Le procès de l'ex
président serbe Slobodan Milosevic,
débuté en février 2002, a été
ajourné pour raisons de santé sans
qu'aucune date de reprise des audiences
n'ait été avancée.
Vendredi 20 février 2004 : La
Cour internationale de Justice (CIJ),
organe judiciaire principal de l'ONU, a
annoncé jeudi que les audiences
publiques qu'elle tiendra du 23 au 25
février sur l'affaire des
"Conséquences juridiques de
l'édification d'un mur dans le
Territoire palestinien occupé",
seront retransmises intégralement et en
direct sur le site officiel de la Cour.
Dans un communiqué, la CIJ affirme avoir
pris cette décision en raison "de
l'intérêt particulier suscité par
l'affaire parmi le public, la société
civile et les médias du monde entier et
compte tenu du nombre très limité de
places disponibles pour le public et les
médias au Palais de la Paix à La
Haye".
Mardi 24 février 2004 : La
Cour Internationale de Justice (CIJ) a
débuté lundi ses débats sur la
légalité de la construction du
"mur de sécurité" érigé par
Israël et qui sépare l'état hébreu de
la Cisjordanie. Israël, qui n'assiste
pas aux débats, estime que la CIJ n'est
pas compétente pour juger cette affaire
. Dans un communiqué les autorités
israéliennes ont dénoncé la
"partialité des audiences"
estimant que la "procédure se
concentre uniquement sur la qualité de
vie des Palestiniens et non pas au droit
à la vie des Israéliens". La
délégation palestinienne a quant à
elle déclaré qu'elle ne "conteste
pas la construction du mur mais son
tracé qui empiète sur son
territoire." Deux manifestations
étaient organisées à deux endroits
différents sous une escorte policière
impressionnante qui confisquait jusqu'aux
parapluies, "armes
potentielles" dirigées dans des
directions opposées pour converger au
même point, la Cour. L'une
pro-israélienne, mortuaire et parsemée
de 800 photos des victimes, militaires,
civiles, femmes ou enfants et où une
ambiance étrange se dégageait au
passage de Zaka, l'organisation juive qui
ramasse les restes humains sur les lieux
des attentats. Et, parmi le cortège, un
groupe de rabbins orthodoxes, opposé à
l'Etat d'Israël pour des questions
théologiques, qui font porter la
responsabilté de la
"tragédie" sur la création de
cet Etat, regrettant "le temps où
nous vivions en paix et en harmonie avec
nos cousins arabes, nous n'étions alors
pas ennemis..." regrette le rabbi
Yisroel David Weiss de Neturei Karta, qui
considère "Israël comme le cancer
des Juifs" ("Israël is a
cancer for Jews") et qui veut
marquer "une distinction claire
entre le judaïsme et le sionisme"
et pour qui "le Jour de
lindépendance dIsraël est
un jour de deuil pour les juifs fidèles
à la Torah". De l'autre les
pro-Palestiens qui
"comptabilisent" trois fois
plus de victimes et s'assurent de leur
bon droit. Les audiences reprennent
demain en présence des représentants
des organisations sionistes dont le
congrès Juif mondial et le B'naï
B'rith. Plus de détails : RETRANSMISSION
EN DIRECT ET EN DIFFERE SUR INTERNET DES
AUDIENCES (dont le français) DE LA COUR
INTERNATIONALE DE JUSTICE DE LA HAYE : http://www.icj-cij.org/videostream.html :
Sionistes pour le Grand-Israël : Congès
Juif Mondial WJC : http://www.wjc.org.il/ ; http://www.bnaibrith.org/ ;
Les Juifs sionistes contre le mur : http://www.lapaixmaintenant.org/ et
http://www.peacenow.org.il ;
Les Juifs non sionistes contre Israël : http://www.netureikarta.org/
- Mercredi 25 février 2004 : Au
deuxième jour mardi des audiences de la
Cour Internationale de Justice (CIJ)
portant sur la légalité de la
construction du "mur de
sécurité" érigé par Israël et
qui sépare l'état hébreu de la
Cisjordanie, la Jordanie s'est exprimée
disant craindre un afflux massif de
réfugiés palestiniens sur son
territoire suite à la construction de
barrières et de murs sur le territoire
palestinien. Elle a également indiqué
que "l'objectif d'Israël n'était
pas la sécurité mais l'assimilation
accrue des territoires occupés dans
Israël". Plus de détails : RETRANSMISSION
EN DIRECT ET EN DIFFERE SUR INTERNET DES
AUDIENCES (dont le français) DE LA COUR
INTERNATIONALE DE JUSTICE DE LA HAYE : http://www.icj-cij.org/videostream.html ; Stop the Wall
(Arrêtez le mur) : http://stopthewall.org/index.shtml ; Le Mur de
l'Apartheid http://www.solidarite-palestine.org/mur047.html ; Voir
le mur http://www.palsolidarity.org/pictures/flash/thewall.html .
Jeudi 26 février 2004 : La
Ligue Arabe et l'Organisation de
la conférence islamique
(OCI) se sont exprimées en dernier
mercredi, aux termes du 3ème jour des
audiences de la Cour internationale de
Justice sur la légalité de la ligne de
séparation, affirmant que "le mur
détruit tous les espoirs de paix au
Proche Orient." Elles ont appelé la
Cour "à rendre un jugement sans
concession" et "engager des
poursuites contre les initiateurs du mur
qui ne se dresse pas entre des
terroristes et des victimes potentielles.
Il se dresse entre l'agriculteur et sa
terre, entre l'employé et son employeur,
entre le commerçant et son client, entre
l'enfant et son école, entre le patient
et son médecin, entre le fidèle et ses
lieux de prière." Les 15 juges de
la Cour vont entamer maintenant leurs
délibérations. Le président de la
Cour, le Chinois Shi Jiuyong, a indiqué
que la Cour allait rendre, sans en
préciser la date, un avis consultatif
(NDLR. et non contraignant).
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