FRANCE,
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FRANCE, MARDI 10 AOUT 2004
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- L'arrêté
préfectoral autorisant l'abattage de loups dans
les Alpes-Maritimes a été suspendu par le
tribunal administratif de Nice selon
l'Association (indépendante) pour la protection
des animaux sauvages (ASPAS), qui
avait déposé le 20 juillet 2004 un recours en
suspension et un recours en annulation contre les
arrêtés préfectoraux autorisant l'abattage de
4 loups dans les départements des
Alpes-Maritimes, Hautes-Alpes et
Alpes-de-Haute-Provence. Serge Lepeltier,
Ministre de l'Ecologie et du Développement
durable, avait autorisé le 19 juillet l'abattage
exceptionnel d'ici la fin de l'année de 4 loups
"au maximum" afin de protéger les
troupeaux de moutons. Le tribunal administratif
de Marseille examinera mercredi les recours
déposés contre les arrêtés des préfets des
Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes.
L'ASPAS rappelle que "le loup est une
espèce strictement protégée en droit français
et toute tentative de destruction de cette
espèce est un délit puni par la loi", et
"déplore le mépris de la loi et de la
nature affiché par le gouvernement, elle se
réjouit que la justice rappelle que la
protection d'une espèce ne se discute pas."
Les parents, connus des services sociaux, des 5
enfants âgés de 13 mois à 7 ans trouvés nus
et sous-alimentés au milieu d'immondices dans
leur appartement de la cité Gagarine, à Drancy
(Seine-Saint-Denis) ont été incarcérés, le
père à la maison d'arrêt de Villepinte, la
mère à Fleury-Mérogis (Essonne). Les enfants
ont été placés, 2 sont hospitalisés
présentant des séquelles définitives sur le
plan neurologique. Plus de liens : http://www.allo119.gouv.fr/ NDLR. Le
119 (Allô Enfance Maltraitée) est un numéro
gratuit ouvert 24h/24 qui a pour but de faciliter
le dépistage des situations de maltraitance à
enfant, de concourir à la protection des mineurs
en danger, et de participer à la prévention des
mauvais traitements.
Le président de la société Financière Hoche,
Jean-Pierre Brunois, a confirmé lundi l'échec
de son projet de rachat du quotidien France Soir
en imputant la responsabilité à l'actuel
propriétaire, le groupe italien Poligrafici. La
Financière Hoche devait entrer à 51 % dans le
capital de Presse Alliance, société éditrice
du journal, Poligrafici en conservant 49 %.
Le nombre de détenus en France a baissé au 1er
août passant sous la barre des 60 000 détenus
(58 308), soit une baisse de 8,4 % par rapport au
mois dernier en raison des grâces
présidentielles du 14 juillet 2004. Plus de
liens : http://www.prison.eu.org/
Selon la direction des transports
aériens (DTA), le trafic aérien a progressé de
près de 8 % au premier semestre 2004, se
rapprochant du niveau record de 2001 pour le
nombre de passagers transportés en France.
S'exprimant sur la radio "Europe-1", le
président de l'Union nationale des harkis UNH,
Salah Kerbadou, a qualifié "d'insulte"
la venue officielle, le week-end prochain, du
président algérien Abdelaziz Bouteflika aux
célébrations, le 15 août 2004, du 60e
anniversaire du Débarquement allié en Provence.
Abdelaziz Bouteflika (invité à Toulon, Var,
parmi 16 chefs d'Etat et de gouvernement) "a
toujours bafoué les morts pour la France en
général et les Nord-africains et les Algériens
en particulier" et "s'est permis de
nous (les harkis, ndlr) traiter de
collaborateurs", rappelle le président de
l'Union nationale des harkis.
La Fédération nationale des producteurs de lait
(FNPL, branche de la FNSEA) et les Jeunes
Agriculteurs (JA) ont appelé les producteurs à
organiser des "opérations coups de
poing" à travers la France pour dénoncer
une baisse de 4 % en moyenne du prix du lait en
juillet par rapport à juillet 2003.
Les 4 Français musulmans, Nizar Sassi, Brahim
Yadel, Mourad Benchellali, et Imad Kanouni,
écroués depuis le 1er août 2004, après avoir
déjà été détenus près de 3 ans sur la base
américaine de Guantanamo, à Cuba, dans des
conditions, selon leurs avocats, "illégales
et inhumaines violant la Convention européenne
des droits de l'homme", resteront en prison
en raison du rejet de la chambre de l'instruction
de la cour d'appel de Paris de leurs demandes de
remise en liberté. Ils ont été placés en
détention provisoire à la suite d'une mis en
examen par le juge Jean-Louis
Bruguière (bilderberger), chargé
d'une information judiciaire en novembre 2002
pour "association de malfaiteurs en relation
avec une entreprise terroriste". Quelques
600 détenus originaires de 47 pays sont
incarcérés dans le cadre de la "guerre
contre le terrorisme" instaurée par le
président George W. Bush après les attentats du
11 septembre 2001.
Washington considère que ces "combattants
ennemis" ne peuvent bénéficier de
l'application de la troisième Convention de Genève
relative au traitement des prisonniers de guerre. Plus de
liens : D'une zone de non-droit à une autre
? ; De Kaboul à Cuba : le statut des
prisonniers de Guantanamo en droit international ; la situation des prisonniers de
Guantanamo
; Prisonniers sans droits de
Guantanamo
; Des prisonniers de Guantanamo
seraient devenus fous ; Guantanamo, un vide juridique total ; Prisonniers de guerre ? Non pour les
Etats-Unis. Oui, pour les Nations unies et la
Croix-Rouge ; Guantanamo : Déclaration du
gouvernement cubain à l'adresse de l'opinion
publique nationale et internationale (11
janvier 2002) ; Les prisonniers de Guantanamo soumis
à la "torture blanche".
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