FRANCE,
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FRANCE, MARDI 31 AOUT 2004
- Le
Gouvernement, sous l'autorité du Premier
ministre, Jean-Pierre Raffarin, est entièrement
mobilisé pour la libération des 2 journalistes
français, Christian Chesnot et Georges
Malbrunot, disparus en Irak, le 20 août 2004 et
otages d'un mouvement islamiste "l'Armée
islamique en Irak". Selon la chaine de
télévision qatariote Al-Jazeera
l'ultimatum des ravisseurs est prolongé de 24h,
et a diffusé un nouveau message enregistré
montrant les 2 journalistes détenus.
Après les propos du Premier
ministre irakien, Iyad Allaoui, paru dans
plusieurs journaux occidentaux, qui a déclaré
que "des attentats se produiront à Paris,
à Nice, à Cannes ou à San Francisco", car
pour lui, "les Français, ainsi que tous les
pays démocratiques, ne peuvent pas se contenter
d'adopter une position passive", car
"le terrorisme ne connaît aucune limite.
(...) Eviter la confrontation n'est pas une
réponse", le ministre français des
Affaires étrangères, Michel Barnier, a réagi
estimant que ces propos ne sont "pas
acceptables car ils jettent un doute sur la
détermination de la France dans la lutte contre
le terrorisme".
Le directeur général de l'Organisation pour
l'éducation, la science et la culture (UNESCO),
Koïchiro Matsuura, s'est déclaré indigné,
dans un communiqué de l'agence publié samedi,
par le meurtre du journaliste italien Enzo
Baldoni et de son traducteur et a ajouté qu'il
condamnait "ce mépris de la vie des civils
et des valeurs humaines les plus
fondamentales" qui a ajouté : "Ces
meurtres de sang-froid perpétrés sur des
journalistes dévoués à leur mission, qui
consiste à informer le public dans des
conditions difficiles, ainsi que sur leurs
collaborateurs sont d'un cynisme
indescriptible". Selon l'International
News Safety Institute (INSI), 51
journalistes et professionnels des médias ont
été tués en Irak ces 17 derniers mois, ce qui
fait de ce conflit l'un des plus sanglants pour
la profession, indique l'UNESCO.
La Cour d'Appel de Paris a
délivré lundi un mandat d'arrêt contre Cesare Battisti, 49 ans,
ex-activiste d'extrême gauche italien, membre
des "Prolétaires armés pour le
communisme" réfugié en France depuis 1990,
condamné à la réclusion criminelle à
perpétuité par contumace en Italie pour son
implication dans 4 homicides en 1978 et 1979,
sous le coup d'une procédure d'extradition vers
l'Italie et qui s'est soustrait à son contrôle
judiciaire.
ANTISEMITISME : Un Juif
séfarade de 52 ans serait à l'origine de
l'incendie criminel qui a ravagé le centre
social juif du 5 de la rue Popincourt, dans la
nuit du 21 au 22 août 2004, retrouvé souillé
de croix gammées dessinées à l'envers et
d'inscriptions antisémites telles que "Sans
les Juifs on serait plus heureux". Il
s'agirait en fait d'une banale vengeance
maquillée en crime antisémite. La préfecture de police de
Paris a annoncé l'arrestation de
l'auteur présumé de l'incendie du centre sans
préciser qu'il s'agissait d'un Juif. En fait,
l'imbroglio était total, puisque l'homme s'est
d'abrord rendu et a été arrêté en suite pour
l'effet d'annonce. Réagissant
à la mise en cause d'un ancien employé juif
dans cet incendie, le président du consistoire israélite de Paris Moïse
Cohen a appelé les Juifs et les politiques en
ces termes : "J'appelle mes coreligionnaires
à un peu plus de raison, c'est une erreur de
réagir à un fait divers sans appliquer le
principe de précaution".
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