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FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, MARDI 22 JUIN 2004
- Plus
de 10 000 manifestations ont été recensées à
l'occasion de la 23e Fête de la musique qui a
pour thèmes "arts numériques" et
"factures instrumentales".
Le nombre d'allocataires du RMI (Revenu minimum
d'insertion) en France a augmenté de 9,6 % en un
an (5,5 % de hausse au 1er trimestre 2004), selon
une étude du ministère des Affaires sociales.
Un nombre important de "recalculés" de
l'assurance chômage (perte unilatérale du
statut PARE, plan d'aide au retour à l'emploi)
ont basculé dans le RMI au premier trimestre
2004.
La présidente du tribunal de grande instance de
Paris, Catherine Bézio, a rejeté le référé
en diffamation introduit par le champion cycliste
américain, Lance Armstrong, contre les auteurs
du livre "L.A. Confidentiel : Les secrets de
Lance Armstrong" accusant de dopage
le quintuple vainqueur du Tour de France,
condamnant le cycliste américain à verser 1
euro aux auteurs du livre pour "procédure
abusive".
Jean-Marie Messier (surnommé J2M), consultant
d'affaires à New York, (cabinet Messier
Partners), ancien président de VU Vivendi-Universal,
soupçonné d'avoir manipulé les cours de
l'action du groupe et placé lundi matin à 8h30
en garde à vue, a passé sa première nuit en
cellule, dans le cadre de l'enquête de la
brigade financière (BF) (rue du
Château-des-Rentiers, dans le XIIIe
arrondissement de Paris) sur la multinationale
des médias et de la communication qu'il a
dirigée jusqu'en juillet 2002. En clair, J2M,
est interrogé sur le rachat de 21 millions de
titres de VU entre le 17 septembre et le 2
octobre 2001 pour 1,7 milliard d'euros, après
les attentats du 11 septembre à New York et à
Washington. Un rachat effectué en infraction
avec la réglementation boursière, qui interdit
tout rachat d'action 15 jours avant la
publication des résultats financiers, les
limites à 25 % des volumes échangés et
interdit les achats à la clôture, donnant lieu
à une plainte d'actionnaires de VU. L'ancien
directeur financier du groupe, Guillaume Hannezo,
a été mis en examen et placé sous contrôle
judiciaire le 7 juin pour "délit
d'initié", "diffusion de fausses
informations aux marchés" et
"complicité de manipulation de cours",
il aurait réalisé une plus-value de l'ordre de
1,3 million d'euros, voir notre édition du mardi 8 juin 2004. Le
président de l'Autorité
des marchés financiers (AMF),
Michel Prada, qui a autorisé l'opération, a
été entendu comme témoin par la police et par
les juges en mai. L'accusation de diffusion
présumée de fausses informations porte sur les
comptes des filiales Cegetel, Maroc Télécom et
des activités de télécommunications en
Pologne. L'avocat de l'Association des petits
porteurs actifs (Appac), maître Frédérik-Karel
Canoy, a déclaré que la mise en garde à vue de
J2M, constituait "une victoire pour les
petits porteurs". "Les petits porteurs
attendent cela depuis 2 ans", a assuré
l'avocat, qui a précisé que "les pièces
saisies lors des perquisitions apportent plus que
des indices graves et concordants" sur les
responsabilités présumées des dirigeants sur
la chute du cours de l'action VU. Plus de
détails : les petits porteurs de VU
récupèrent 50 millions de dollars
Le prix des transports collectifs
(métro, RER, bus et trains) en Ile-de-France va
augmenter en moyenne de 3,5 % dès le 1er juillet
2004.
Le Premier ministre Jean-Pierre
Raffarin s'est dit "convaincu" samedi
18 juin que la croissance française dépasserait
en 2004 la prévision de 1,7 % inscrite par le
gouvernement dans la loi de finances alors qu'il
s'exprimait devant le 30e Congrès national du Centre des
jeunes dirigeants d'entreprise (CDJ), au Futuroscope de Poitiers (Vienne).
L'Elysée
(présidence de la République) a annoncé lundi
soir mettre fin aux fonctions de la secrétaire
d'Etat au développement durable, ex-chef de file
dans le Nord-Ouest aux régionales de l'UMP
(majorité présidentielle), Tokia Saïfi, qui,
élue députée, doit rejoindre le Parlement
européen. Plus de détails : Tokia Saïfi, la femme aux deux pays
DISCRIMINATION : Le nouveau ministre de
l'Intérieur, Dominique Galouzeau de Villepin, a
menacé dimanche tout maire qui procéderait à
un mariage homosexuel précisant "qu'il
s'exposait désormais à une révocation d'un
an". Noël Mamère avait été suspendu de
ses fonctions de maire pour un mois après avoir célébré la première union
homosexuelle de France le 5 juin 2004 à Bègles
en Gironde. "Si d'aucuns étaient tentés de
réitérer, je leur dis que la mesure qui frappe
aujourd'hui le maire de Bègles est une mesure
qui se veut exemplaire", a déclaré le
ministre de l'Intérieur lors du Grand jury
RTL/Le Monde/LCI. "Donc", poursuit le
ministre, "le prochain maire qui serait
tenté par un tel mariage, je serais amené à
proposer au conseil des ministres sa révocation
pour un an. Il ne pourra pas se présenter à des
élections", ajoutant, "Je crois qu'il
ne faut pas se tromper de débat. Certains ont
voulu évoquer la désobéissance civile. Comme
gaulliste, je m'insurge", concluant :
"La désobéissance civile, c'est la
réaction d'hommes qui en conscience, devant des
situations inacceptables, face à la barbarie, au
totalitarisme décident de prendre, au péril de
leur vie, des décisions contre la loi".
"Je ne vois pas le risque qu'a pris Noël
Mamère. (La décision de le suspendre) est
peut-être l'honneur que nous lui rendons de la
décision qu'il a prise". A propos du
mariage homosexuel, le ministre a déclaré:
"Si le débat a lieu dans les mairies où
va-t-on ?". A la question de Gérard
Courtois du quotidien Le Monde : "Vous en
faites un objet de fixation (du mariage
hommosexuel) ?", Dominique Galouzeau de
Villepin répond : "Mais pas du tout !"
La demande de suspension de la sanction infligée
par le ministère de l'Intérieur à Noël
Mamère pour avoir célébré un mariage
homosexuel a été rejetée par le juge des
référés du tribunal administratif de Bordeaux.
Aucune trace de Jeanne-Marie Kegelin, âgée de
11 ans, disparue sans témoin à 200 mètres de
sa maison de Rhinau (Bas-Rhin, située au bord du
Rhin, à 32 km de Strasbourg et 40 km de Colmar)
le vendredi 18 juin au matin. Les gendarmes
explorent 3 pistes : la fugue, l'accident et
l'enlèvement. Le procureur de la République de
Strasbourg, Jacques Louvel, a précisé qu'il
"envisage" d'ouvrir mardi une
information judiciaire contre X pour enlèvement
et séquestration de mineur de 15 ans", ce
qui permettra de donner le signalement de
l'enfant sur le site officiel de Recherche de
personnes disparues ou identification de
personnes inconnues où figure toujours le
portrait d'Estelle Mouzin, 9 ans,
disparue le 9 janvier 2003 à Guermantes
(Seine-et-Marne).
ELECTIONS : Des
législatives partielles avaient lieu dimanche à
Paris, afin d'élire le député de la 15ème
circonscription. Situé dans le plus riche
arrondissement, le XVIème serait devenu "le
refuge de juifs quittant l'Est parisien par
crainte d'agressions antisémites." Avec un
taux d'abstention record de 70 %, un deuxième
tour sera nécessaire au seul candidat en lice,
la loi éléctorale imposant que le candidat
réunisse plus de 25 % des inscrits pour être
déclaré élu. Vainqueur, le chirurgien
spécialiste en urologie, Bernard Debré, 58,99 %
des suffrages exprimés, fils de Michel Debré,
le Premier ministre fondateur de la Constitution
de 1958 fondatrice de la Vème République et
frère jumeau du président de l'Assemblée
Nationale, Jean-Louis Debré. Il avait le soutien
de François Bayrou, président de l'UDF. Le
perdant, Laurent Dominati, "Sans profession
déclarée", 20,04 %, élu jusqu'en 2002
dans le 1er arrondissement de Paris où il avait
succédé à son père Jacques Dominati, sénateur
de la capitale et ancien Premier adjoint de Jean
Tiberi, avait reçu l'investiture unanime de
l'UMP (majorité présidentielle).
"Tordu", "Je suis outré par les
méthodes de Debré. Ce type est tordu !"
lançait pendant la campagne, Laurent Dominati,
dénonçant que celle-ci "s'est faite avec
de multiples coups bas et de multiples
trahisons." L'enjeu était l'électorat
juif. Dans ce duel fratricide de la droite,
Bernard Debré, soutenu par le Ministre d'Etat,
ministre de l'Economie, des Finances et de
l'Industrie, Nicolas Sarkozy, est allé jusqu'à
rappeler que son arrière-grand-père était
rabbin et a promis de s'inscrire au groupe
d'amitié France-Israël en cas de victoire.
Laurent Dominati bénéficiait du soutien de l'Union des
patrons et professionnels juifs de France (UPJF) qui
rappelait dans un communiqué que les positions
de Laurent Dominati "ont toujours été
très proches de celles de notre communauté et
l'avoir comme député nous paraît
indispensable". Marc Stehlin, un autre
candidat, a rappelé que son père, atlantiste
convaincu, "soutenait Israël dès les
années 70". Bariza Khiari (Parti Socialiste
PS) a été créditée de 9,05 % des suffrages,
Marc Stehlin de 8,39 % et le Front National Farid
Smahi de 3,53 %.
A propos de l'interpellation de Saïd Arif, alias
Slimane Cnabani, alias Abderrahmane, le 17 juin
à Paris : Lire le communiqué officiel ; Voir notre
édition du 19 juin 2004
Le président du Consistoire Central
Israélite (l'instance religieuse de la
communauté juive), Jean Kahn, seul candidat à
sa succession, a été réélu pour un troisième
mandat de 4 ans. Le consistoire central
israélite avait quitté le Conseil
représentatif des institutions juives de France
(CRIF) en février 2004 sans divergences
politiques, avait affirmé Roger Cukierman,
président du CRIF, rappelant que les 2
institutions juives "partageaient la même
position sur l'antisémitisme et le soutien à
l'Etat d'Israël". Ndlr. Départ notifié
par courrier en date du 2 février 2004. Jean
Kahn et le grand rabbin de France Joseph Sitruk
n'ont pas participé le 31 janvier 2004 au dîner
annuel du CRIF dont l'invité d'honneur était le
Premier ministre Jean Pierre Raffarin. A ne pas
confondre avec le Consistoire de Paris ACIP
ANTISEMITISME : Edwy Plenel, dans un
éditorial du quotidien "Le Monde",
rappelle que "s'en prendre aux sépultures,
c'est signifier que les juifs, morts ou vivants,
n'appartiennent pas à l'humanité. Détruire les
traces, effacer la mémoire, briser le souvenir :
autant de façons de dire à l'autre qu'il n'a
pas sa place, ni ici ni ailleurs, qu'il n'a pas
droit au monde, qu'il a eu tort de naître",
poursuivant : "Si l'on évoque l'inquiétude
juive, alors que les actes en cause visent aussi
les musulmans de France, c'est avec la farouche
conviction qu'elle est prémonitoire. Elle ne dit
pas seulement l'alarme d'une communauté à
nouveau menacée ; elle lance un cri universel,
avertissement d'incendie sur des temps de
transgression, de levée des interdits et des
tabous, dont seront les cibles et les victimes
tous ceux qui, pour toutes ces haines à la fois
ancestrales et nouvelles, où se mêlent les
temps et les histoires, font figure d'étranges
étrangers. Et quand, sur cette terre que le
génocide juif a marquée à jamais,
l'antisémitisme fait retour, c'est l'humanité
même qui est en risque et en péril".
Le quotidien en ligne,
Proche-Orient.info donne toute les explications
sur les propos prêtés à l'ancien Premier
ministre socialiste, Michel Rocard, par le
quotidien saoudien publié à Londres
"Asharq Al Awsat" insérés dans notre édition du 19 juin 2004, :
"L'origine du problème palestinien est la
promesse donnée par les Anglais aux Juifs de
fonder un Etat nationaliste. Ce fut une erreur
historique
". Source : http://www.proche-orient.info/
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