- SOMMAIRE
FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, MARDI 29 JUIN 2004
- Selon
la direction d'Electricité de France EDF, des
actes de sabotage (câbles électriques
sectionnés) à Nanterre, dans la banlieue
nord-ouest de Paris, des coupures sauvages à
Saint-Ouen et à Paris, sont à l'origine des
perturbations, lundi matin, à la gare parisienne
de Saint-Lazare, où 200 trains ont été
retardés ou supprimés et 150 000 voyageurs
pénalisés, dans le métropolitain (RATP) aux
heures de pointes, (lignes 1, 2, 4, 8, 9, 12, 13,
14 entre 7 heures 20 et 8 heures 15) et sur la
ligne A du RER. Ces actes interviennent à la
veille du vote solennel à l'Assemblée nationale du projet
de changement du statut d'EDF et de GDF
présenté par Nicolas Sarkozy, transformant EDF
et GDF en sociétés anonymes sans modification
de statut auquel les syndicats sont opposés,
principalement la Fédération
nationale des mines et de l'énergie-CGT
(FNME-CGT), proche du parti communiste PC.
BAVURES : Un enfant
de 7 ans a reçu une balle en pleine tête et un
second de 2 ans à la cuisse tirée par un
policier depuis son appartement voisin. Selon la
police, "un gardien de la paix manipulait
son arme, un 38 spécial Manurhin de calibre 9 mm ( ! )"
quand le coup de feu est parti, traversant la
cloison de l'appartement. L'un des enfants a
été hospitalisé dans un état grave à
l'hôpital Necker à Paris. Le policier a été
placé en garde à vue dans le cadre d'une
enquête confiée à l'Inspection générale de
la police nationale (IGPN, police des polices).
En raison de l'insécurité qui règne dans le
pays, en particulier dans les grandes zones
urbaines, dont Paris et sa banlieue, les
policiers portent leurs armes jusqu'à leur
domicile. Une procédure autorisée exceptée
"lors d'une interruption de service
supérieure à celle du repos hebdomadaire".
L'arme doit être tenue en un lieu sûr (coffre,
armoire fermée) et différent des munitions.
Mais le policier n'a pas "le droit" de
manipuler son arme, une règle de sécurité
évidente qui n'a pas été respectée dans ce
cas. Le successeur de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, de la
Sécurité intérieure et des Libertés locales, Dominique
Galouzeau de Villepin, a exprimé "sa vive
émotion" après ce "dramatique
accident" et a "aussitôt adressé un
message de sympathie et de tristesse aux
parents". Le ministre a demandé au
directeur général de la police nationale (DGPN)
Michel Gaudin de "rappeler à l'ensemble des
forces de police, par des consignes strictes, les
obligations de prudence dans le maniement des
armes". ( ! ) Lien interdit aux mineurs.
Jean-Philippe Smet, allias Johnny
Hallyday s'estimant "escroqué" et
"volé" par Universal, son
employeur entre août 1961 et février 2003,
poursuit celui-ci devant le conseil des
prud'hommes de Paris. Il réclame 50 millions
d'euros. "C'est mon oeuvre, c'est ma vie, ma
vie privée, c'est 43 ans ans de carrière",
souligne Johnny Hallyday. Selon les 2 parties,
Universal a accordé au chanteur 9 prêts entre
1978 et 1997, pour un total de 107 millions de
francs, plus de 10 milliards de centimes. La
maison de disques Universal se déclare
"meurtrie" et dénonce le "procès
de l'ingratitude", d'autant que le chanteur
a laissé entrevoir dans une interview de signer
un nouveau contrat, "ce qui prouve que la
procédure n'est qu'une manoeuvre". Il a
souligné que c'est Johnny lui-même qui avait
sollicité "avec insistance" l'aide de
la société, alors qu'il refusait de payer ses
impôts et se trouvait dans une situation
financière critique. En 1978, Universal avait
consenti "un premier prêt pour mettre un
terme à une saisie du fisc sur les revenus du
chanteur". Des menaces de "poursuites
pénales et une dette totale de 86 millions de
francs" avaient justifié un autre prêt en
1996. Quant au dernier prêt de 35 millions de
francs consenti en 1997, il s'agissait de
"permettre à l'artiste de s'acheter le
yacht de ses rêves, malgré ses démêlés avec
le fisc", rappelle Universal. Enfin, rendons
compte de l'étrange plaidoirie de l'avocat de
l'artiste, maître Jacques Verrechia :
"Johnny était totalement dépendant
vis-à-vis de cette société, il a été
entraîné dans une spirale infernale. Il était
comme un ivrogne ou un héroïnomane à qui on
acceptait de donner un verre ou sa dose pour en
faire un esclave". Johnny Hallyday demande
également l'annulation du dernier contrat signé
en décembre 2002, au terme duquel Johnny devrait
encore enregistrer un album en 2005, ainsi que la
rétrocession des droits d'exploitation de toutes
ses anciennes chansons, jugement attendu le 2
août 2004.
Le procès pour escroquerie au préjudice de
l'Etat de l'ex-secrétaire d'Etat aux Handicapés
Michel Gillibert s'est ouvert aujourd'hui devant
la Cour de justice de la République (CJR) en
l'absence de l'accusé pour des raisons de
santé. "Etant membre du gouvernement et
dans l'exercice de ses fonctions, en employant
des manoeuvres frauduleuses pour persuader
l'existence de fausses entreprises, trompé le
ministre des Affaires sociales et le ministre du
Budget, et les avoir déterminés ainsi, au
préjudice de l'Etat, à remettre des fonds d'un
montant de 8,51 millions de francs (1,3 million
d'euros)" sont les faits reprochés au
ministre paralysé dans un fauteuil roulant. La
CJR est une juridiction d'exception composée de
3 magistrats professionnels et 12 parlementaires,
présidée par Henri-Claude Le Gall et chargée
de juger les membres du gouvernement pour des
crimes ou des délits commis dans l'exercice de
leurs fonctions.
Retour France
Retour sommaire archives France 2004
Retour sommaire
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|